samedi 17 mars 2012

Good run pour trois Frenchies

Je me suis lancé un nouveau défi que d'aucuns diront perdu d'avance et ils n'auront pas complètement tort : publier un billet quotidien sur l'actualité sportive sur le mode "un jour, une info sport". Une telle présence sur la toile requiert du temps et de la motivation, mais la difficulté sera aussi dans la sélection de l'actualité à traiter puisque choisir, c'est exclure et rien est simple lorsque l'agenda est particulièrement chargé.

L'événement du jour, du moins celui que j'ai choisi d'aborder, n'est pas la dernière rencontre du Tournoi des VI nations, disputée à Cardiff par notre Coq bleu pâle - un pied-de-nez à l'Histoire puisque les Gallois devraient mettre la main sur le trophée en réalisant un grand chelem au nez et à la barbe de leurs adversaires du jour... qui leur ont chipé leur ticket pour la finale du Mondial kiwi. Non, l'événement, il faut aller le chercher à la périphérie de Madrid. Un cocorico pour une grande première : trois Français en table finale d'un tournoi de l'European Poker Tour.

Chapeau, Nico Levi !

En fait, la performance avait déjà été réalisée en 2011, mais c'était alors sur nos terres, à Deauville avec, à la clé, la victoire de Lucien Cohen. Pas de happy end, cette fois, pour les trois Frenchies en course puisque le tournoi a été remporté par le - seul - Danois attablé, un certain Jensen (le Dupont local). La performance collective mérite toutefois d'être signalée pour l'extrême régularité des joueurs Français qualifiés pour cette table finale (8 derniers joueurs à rêver du titre). Or, la régularité est ce qu'il y a de plus difficile à tenir au haut niveau . Ainsi, Ilan Boujenah (6e), neveu de l'acteur, brille sur la scène européenne depuis deux ans. Bruno Lopes, alias Kool Shen (4e), vient tout juste de décrocher un chèque de 100 000 euros et une victoire dans un tournoi mineur - comprenez, français - et entend consacrer davantage de temps au poker pour décrocher un bracelet dans un tournoi WPT (World Poker Tour), WSOP (World Series of Poker) ou EPT. Quant à Nicolas Levi (7e), l'homme au chapeau, membre du Team pro de la franchise bruellienne, est à créditer de trois résultats majeurs en 2011.

Et puis, ne boudons pas notre plaisir de pouvoir rabattre le caquet à l'une des pires grandes gueules du poker mondial, Tony G ! L'Australien d'adoption, natif de Kaunas (Lituanie), multiplie les déclarations assassines à l'endroit du poker national qu'il méprise comme jamais. Jugez un peu : "je dirais qu'en termes de classement mondial, la France se situe au même niveau que la Russie pour le titre de fournisseur officiel des pires joueurs de poker". Le genre de mots qu'on lance à bonne distance de ceux que l'on craint en réalité. Car, de mémoire d'homme, on ne l'a jamais vu sortir Guillaume Darcourt, Antonin Teisseire ou Bertrand Grospellier ni remporter le moindre bracelet...  

1 commentaire:

  1. Voilà que tu deviens prolixe ! En tout cas, ce Tony G. a l'air vraiment sympathique !

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