lundi 30 janvier 2012

Paris a le Blues

... Mais ce n'est pas celui dont on pouvait rêver. Le Brésilien Alex débarque à Paris. Voilà. Point.

On aurait tant aimé voir un Espagnol en mal de réussite prendre sa place dans le Shuttle. Une occasion ratée pour le nouveau propriétaire du club, qui peine à convaincre les grands noms d'adhérer à son projet ; un camouflet ou un avertissement pour Leonardo qui, tôt ou tard, devra bien rendre des comptes aux Qataris. Je ne crois pas qu'il faille mettre ces échecs au débit d'une Ligue 1 qui ne serait pas assez sexy - c'est l'idée véhiculée par tous ceux qui ne jurent que par l'Angleterre ou l'Espagne et qui n'ont jamais regardé un Liverpool - Bolton so boring... Il faut certainement se donner du temps, attendre l'été au moins et une qualification de Paris pour la prochaine Ligue des champions.

Le problème, quand on a envie de rêver, c'est que l'on a envie de tout et tout de suite. Pas de Torres, donc, ni de Drogba ou de Malouda, mais un Alex qui vient enrichir un secteur défensif déjà bien pourvu. Constat cruel : le PSG est invité de force à revoir ses ambitions à la baisse. A ce jeu de poupées russes, d'ailleurs, dont on ne distingue pas bien l'utilité, faire venir Kurt Zouma, l'adolescent précoce de Saint-Etienne, aurait été un coup autrement plus médiatique et prometteur. Imaginez un peu, demain, Sakho-Zouma en charnière centrale ; deux gamins, deux monstres pour les attaquants adverses.